Il n'est pas toujours évident d'avoir l'air naturel lorsqu'au début, nous lisons notre induction.
Ce qu'il faut se dire, c'est que peu à peu, vos inductions, comme vos métaphores ressembleront plus à des prises de notes sur vos papiers qu'à des rédactions scolaires. Cela vient avec le temps. Rein ne sert de mettre la charrue avant les boeufs.
Pour autant, il est impératif d'apprendre, et s'entraîner à parcourir son texte de la manière la plus naturelle possible. C'est ce que nous allons voir maintenant.

Nous allons nous servir de l'induction qu' produit une élève pour vous présenter la diction à adopter. Je vous propose donc de regarder ce texte et de le parcourir en même temps que l'audio ci-dessous, afin que je vous illustre au mieux mon propos.

[Peut-être pourrais-tu t’installer confortablement. Tu peux fermer les yeux (5), et choisir de te détendre maintenant, ou plus tard quand tu sentiras que c’est le moment (8). Tu entends ma voix  (5) mais tu peux également entendre les bruits extérieurs, peut-être même tes sons intérieurs, le son de ta respiration (1). Tu peux peut-être te concentrer sur ta respiration, sur l’air qui entre dans tes poumons, tu pourrais peut-être imaginer si tu le souhaites que cet air qui entre à chaque inspiration te nettoie, et que l’air qui sort à chaque expiration emporte avec lui, le stress et les tensions. De plus en plus et de mieux en mieux. Tu ressens ce que tu ressens, tu vois ce que tu vois. (2). Peut-être que tu sens l’oreiller derrière ta tête n’est-ce pas ? Peut-être sens-tu ton dos reposer sur le canapé n’est-ce pas ? Peut-être sens-tu également tes jambes contre le canapé, n’est-ce pas ?(7) tes jambes sont allongées sur le canapé, concentre-toi  sur elles si tu le souhaites et plus tu les sens et plus elles sont lourdes, un peu comme si elles voulaient s’enfoncer dans le canapé, et plus elles sont lourdes et plus elles s’enfoncent,  et plus elles s’enfoncent et plus elles sont lourdes de plus en plus lourdes, plus elles sont lourdes et plus ta tête est légère, et plus ta tête est légère et plus ton esprit s’envole (4), un peu comme s’il était attaché à des ballons et qu’il était attiré par le ciel, peut-être comme s’il prenait un ascenseur, un ascenseur de 25 étages (12), et qu’à chaque étage ton esprit est de plus en plus léger, peut-être comme s’il atteignait les nuages, et qu’il se posait sur l’un deux…un nuage cotonneux, confortable, comme ces endroits où tu ressens un bien-être total  (5) … Peut-être peux-tu t’autorisez à profiter de ce moment rien que pour toi (11). Peut-être que déjà tu laisses aller ton esprit, dès maintenant tu pourrais en ressentir les effets de détente, mais tu sentiras quand c’est le bon moment (6)…il parait que le temps adouci tout, que de temps perdu à gagner du temps, le temps de la réflexion est une économie de temps, ne laissez jamais le temps au temps il en profite, nul ne peux donner du temps au temps(3)… profite de ce temps pour toi.  Peut-être que ce temps te ramène à l’air, ne dit-on pas l’air du temps…(9)ce peut-être un air de musique qu’on entend (A) ou l’air que l’on respire, que l’on sent (O) qui entre dans nos poumons, l’air qui nous détends, peut-être pourrais-tu t’imaginer maintenant dehors, en train de marcher (k)  ou de voler dans les airs, transporte-toi(6) dans un endroit que tu choisis où tu es bien, relaxée, détendue, vois (V) l’endroit qui te convient le mieux, peut-être que tu ressens maintenant la détente (5) t’envahir...]